Page en cours de chargement...

NomadNess

Interview de Max (The Carpenter)

Maxime PEQUI (The Carpenter), menuisier professionnel travaillant dans les espaces NomadNess depuis 2018.

Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appel Maxime Péqui, je suis menuisier de formation, j’ai étudié dans différentes écoles d’art, notamment le design et l’aménagement d'intérieur. Je me suis lancé dans la menuiserie car c’était la modélisation concrète de ce que je faisais sur papier.

Pourriez-vous décrire votre style de menuiserie ?

Nous avons décidé de faire des meubles contemporains, avec des structures métalliques. On fait aussi des choses plus classiques, telles que des cuisines ou des dressings. On apporte toujours des petites touches personnelles, quelque chose d’un peu plus particulier qui nous différencie des autres, dans les formes, dans la matière, dans pleins d'aspects différents. Ça plait, c’est assez tendance, donc on essaie de développer ce secteur d'activité.

Vous travaillez davantage avec des particuliers ou des entreprises?

On fait du 50-50, dans le sens où on a meublé des bars, des espaces commerciaux, des entreprises telles que Färm. On travaille également pour les particuliers, qui peuvent être des gens qui nous ont trouvés un peu par hasard sur internet, qui nous ont vus dans la rue …

Vous avez le nom des endroits où on peut voir votre travail?

Ils sont essentiellement sur Bruxelles : il y a “le cabaret mademoiselle”, deux ou trois magasins où l’on a mis nos meubles en expo, dont “appartement 17”, un de leur local est situé en centre-ville de Bruxelles et un autre est excentré, du côté du châtelain. On a également un projet en Islande qui reste à concrétiser pour l’instant et quelques partenariats au Luxembourg dont un avec SOP, ils ont tout un site dédié aux jeunes créateurs, aux petits artisans…

"Mon espace de création est un peu comme mon palais mental."

Est-ce que vous faites tout vous-même?

Je travaille avec 3 personnes, surtout avec Dente. Dente est Argentin et est en Belgique depuis un moment. Il est plus axé sur le métal. J’aime bien aller voir les clients avec lui car grâce à ça, il y en a un qui fait un croquis à main levée du plan général de l’espace et l’autre qui prend les mesures. En revanche, quand on a besoin de plusieurs panneaux en bois d’une taille similaire j’appelle mon fournisseur pour qu’il fasse les découpes à l’avance.

Quelle est l’œuvre qui a le plus marqué votre carrière ?

On voulait travailler le bois avec le métal mais ça faisait un peu déjà vu. On a alors décidé de faire quelque chose d’un peu différent. On a commencé à travailler avec des fers à béton. C’est un matériau très caractéristique de la société. On travaille aussi avec du bois massif, du chêne ou de l’orme, et, comme le veut la tendance, on travaille avec des panneaux en pain de Sologne autre.

Vous avez commencé il y a un an, travaillez-vous depuis le début dans cet atelier?

Non, c’est la deuxième fois qu’on déménage. La première fois, vu qu’on n’avait pas beaucoup de ressources, j’ai un ami qui avait tout un bâtiment à disposition qui nous a prêté son rez-de-chaussée de 200m². On est resté là-bas 6-7 mois mais quand il a commencé à faire des travaux, on a découvert Nomadness. Ça fait donc 3 mois qu’on a l’atelier ici.

De quoi est-ce que vous avez besoin dans votre espace de création ?

Dans un premier temps: l’équipe. Il faut des gens qui apportent des idées, qui savent bosser. Par exemple : il y a Romain qui peint, il est graffeur donc il maîtrise son truc. Dente est soudeur et moi je suis menuisier. Maintenant j’ai besoin d’un architecte d’intérieur. Il faut s’entourer de gens avec lesquels on s’entend bien, sinon, l’ambiance de travail est pourrie. On doit aussi avoir un minimum d’outillage. Après pour l’espace en lui-même, il faut un espace sécurisé et il doit être suffisamment grand pour pouvoir circuler autour des machines.

Que représente votre espace de création pour vous ?

Mon espace de création est dans ma tête. Quand on produit ce qu’on a dans la tête c’est juste la concrétisation de ce que l’on a pensé, discuté, vu… Mais oui, la création commence par la réflexion et l’imagination. Donc mon espace de création est un peu comme mon palais mental.

Est-ce que le caractère temporaire de l’espace apporte quelque chose en plus ?

Ça peut avoir des plus et des moins, dans le sens où une fois qu’on est installé et qu’on a aménagé l’espace, c’est difficile de déménager. C’est davantage aménager le nouvel espace qui prend un certain temps. En revanche l’avantage c’est que, quand on est dans un espace temporaire et collectif, on peut échanger avec des gens qui peuvent apporter quelque chose à notre propre activité.

Pourquoi avoir choisi de vous installer dans cet espace ?

On devait trouver un atelier rapidement. Nomadness proposait des espaces de différentes tailles, pour différents budgets et ça nous allait très bien parce que les loyers, à Bruxelles, c’est cher. Pour les ateliers encore plus car il y a des contraintes à respecter. Au niveau du prix, Nomadness est accessible, c’est pour ça qu’on croise plein de jeunes artisans.

Comment avez-vous découvert Nomadness

Sur internet, on est tombé dessus un peu par hasard et on s’est dit, allons jeter un oeil!

Nous avons terminé, merci beaucoup pour toutes vos réponses !

Scroll to top